Représentation diplomatique du Berry en Anjou.

Bien le bonjour mesdames et messires.
Je me présente: je suis Artaban, attaché diplomatique du Berry pour l'Anjou. Je serai désormais votre interlocuteur berrichon favori, si vous le voulez bien... . Si vous avez la moindre question, affirmation, remarque ou blague, n'hesitez pas, je suis à vostre service.

Bien à vous.

Ayant aperçu le tout nouvel attaché diplomatique du Berry, Artaban, Swip alla à sa rencontre avec un grand sourire :

- Messire, vous voici enfin ! j'avais annoncé votre arrivée mais je me suis endormie à la chaleur de la cheminée d'un autre salon en vous attendant ... la duchesse Gigi est fort aimablement venue me prévenir que les changements actuels au sein du Conseil angevin nous vaudraient une légère attente avant de pouvoir gagner le cabinet de travail dédié au Berry.

Charmé de recontrer une collègue en ce lieu étranger, Artaban s'exclama:

Et bien, si on nous commande de patienter, nous patienterons. Les jardins de cette inposante forteresse sont du gout le plus exquis, et s'en inspirer pour les reprosduire en Berry ne necessite aucune représentation ni aucun bureau... Nous commencerons donc par cette occupation là...
De plus, la route fut longue et hasardeuse, un peu de quiétude ne me fera aucun mal.

Elle sourit de se voir traiter ainsi de simple collègue de la part du nouvel attaché diplomatique ... fougue et enthousiasme de jeunesse, cela n'était pas grave en soi ...

Elle s'inclina respectueusement à l'arrivée de l'ancienne duchesse :

- Dame Paquerette, je vous remercie de votre accueil ... nous vous suivons à l'instant, même si l'instar de mon jeune ... collègue, j'ai pris plaisir en attendant à admirer les magnifiques agencements de ce château !

Puis elle lui emboîta le pas ...

Le Duc d'Anjou (Bah oui je le suis on m'a pas encore dit que je l'étais plus^^) était dans l'entrée de la section provisoire des Ambassades (bah oui Angers est tombée donc on est plus à Angers) et il s'avança vers la personne présente.

L'homme portait un blason aux couleurs du Berry et il lança un sourire en coin avant de dire

Eh bien messire ambassadeur, si je ne savais pas ce que je sais, je vous ferais bien occire sur le champs. Mais comme j'ai beaucoup d'estime pour votre Duc, je ne ferais que vous offrir le gîte et le couvert...Ainsi que quelques alcool locaux.

Le Duc regarda autour de lui

Chercheriez vous quelqu'un icilieu?

Hugoruth fut surpris par cet acceuil, que l'on pourrait qualifier de glacial. Il commençait à se demander si il faisait bien de venir jusqu'ici, en ces temps si troubles. Il espérait pourtant faire avancer les choses, préparant au mieux le temps de l'après guerre pour que les Angevins souffrent le moins possible

Monseigneur,

Si je suis en ces lieux, ce n'est pas pour des raisons obscures. Nous connaissons tous deux la situation difficile de l'Anjou. Vous semblez avoir de la rancoeur face au Berry, ma présence permettra je l'espère d'éclaircir nos relations. Moi qui est toujours pris l'ancien Gouvernement d'Anjou (bien que l'autre n'ait pas été élu) pour sage, j'espère ne pas me tromper.

Ainsi, j'espère sincèrement que nous pourrons discuter, dans le bureau de l'Ambassadeur berrichon, sur l'avenir, afin qu'il soit bon pour le Berry et pour l'Anjou.

Sur ces [belles] paroles, Hugoruth attendit une réponse du Duc. Il était prêt à repartir céans si sa requête était refusée

Apparemment messire, vous ne comprenez pas mes paroles et n'êtes pas au courant de la situation entre le Berry et l'Anjou...Mais une fois que vous serez installé, faites le moi savoir et je vous expliquerais les choses plus clairement.

Maintenant, je vous prierais de m'excuser mais ma sagesse m'impose de ne point trainer icilieu.